Palestine

Le témoignage exceptionnel de la petite-fille d’un des pionniers du sionisme
«Horrifiée par le génocide des Palestiniens que le gouvernement isaélien commet impunément», la Tessinoise Francine Rosenbaum, pacifiste et humaniste convaincue, s’est replongée dans l’histoire de son grand père, Shimshon, qui participa au Premier congrès sioniste en 1897 et s’installa en Palestine en 1925. Le passionnant texte qu’elle a rédigé permet de mieux comprendre l’histoire de cette idéologie qui «constitue actuellement l’ultime tragique version de l’impérialisme et du colonialisme occidental». Un rappel historique indispensable.

La flottille qui sauve l’honneur
Les 40 bateaux chargés d’aide humanitaire en route vers Gaza sont porteurs d’une forte leçon. Alors que les gouvernements occidentaux et arabes feignent de croire à un pseudo plan de paix discuté sans les victimes de cette guerre effroyable, les quelque 500 personnes embarquées en dépit des risques, tiennent bon. La marine israélienne les arraisonne ces jours-ci et les emprisonne. Alors qu’elles sauvent symboliquement notre dignité.

Un dialogue de sourds
La télévision alémanique a diffusé un débat sur le thème «Israël va-t-il trop loin?» entre deux anciens diplomates suisses et deux soutiens d’Israël. Les participants ont échangé leurs points de vue, parfois extrêmes, sans réussir à se mettre d’accord.

Netanyahu veut faire d’Israël une «super Sparte»
Nos confrères du quotidien israélien «Haaretz» relatent un discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui évoque «l’isolement croissant» d’Israël et son besoin d’autosuffisance, notamment en matière d’armement. Dans un éditorial, le même quotidien analyse ce projet jugé dangereux et autodestructeur.
«Gaza est un concentré de violations des droits humains»
Commissaire général de l’UNRWA, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient, le Suisse Philippe Lazzarini n’a pas la langue dans sa poche. Il s’exprime ici sur le désastre humanitaire à Gaza, le silence de l’Occident, le rôle de la Suisse qui, selon lui, pourrait mieux faire, ainsi que sur les conséquences de cette situation pour l’avenir du droit humanitaire et des droits de l’Homme.
Israël ne laisse pas la Croix-Rouge visiter ses prisonniers palestiniens
Alors que, selon nos confrères du quotidien israélien «Haaretz», les conditions de détention des Palestiniens se sont aggravées, le gouvernement de Benjamin Netanyahou refuse qu’ils puissent recevoir la visite de délégués de l’organisation humanitaire internationale.
Marche sur Gaza: témoignage d’un militant solidaire
La marche sur Gaza depuis l’Egypte, destinée à rejoindre le poste-frontière de Rafah dans l’espoir de forcer le passage de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, a réuni des milliers de participants de 55 pays avant d’être brutalement réprimée par l’Etat égyptien. Nous vous livrons ici les réflexions à chaud d’un militant suisse qui a participé à cette action et ses rencontres bouleversantes avec des Gazaouis bloqués au Caire.

Gaza: mort du droit international et défaite morale
Bien que ne respectant ni le droit humanitaire ni l’ONU, Israël bénéficie du soutien inconditionnel d’une grande partie de l’Occident. C’est désormais la loi du plus fort qui s’applique, celle du plus brutal, du plus cruel. L’acquiescement à la dévastation de Gaza et au massacre de sa population laissera une trace indélébile dans la mémoire de nos sociétés.

La passivité complice de la Suisse
Le Conseil fédéral «déplore» la tragédie qui frappe la population palestinienne mais ne «condamne» pas l’opération de nettoyage ethnique menée par l’armée israélienne. Les contacts se poursuivent avec l’entreprise Elbit Systems qui fournit une grande part des armes de Tsahal. La BNS y a investi des fonds importants, en partie retirés aujourd’hui. D’autres banques suisses continuent de profiter du boom de ces actions. Comment ne pas voir là aussi une forme de complicité face à l’horreur?

Le double discours de l’Europe à son comble
Que voyons-nous des tragédies? Que choisissons-nous de ne pas voir? Et quelles manipulations dirigent nos regards? Toutes les bombes qui tuent des civils sont criminelles. Mais comment expliquer l’immense retentissement des morts de Soumy en Ukraine et le quasi-silence sur les massacres qui continuent à Gaza, l’oppression sans fin de la Cisjordanie?

Les leçons de Maître Arditi rayonnent de belle humanité
Un grand roman chatoyant, «Le Danseur oriental», préludant à une prochaine «Trilogie de Constantinople», et précédé par une profession de foi «identitaire», «Comment je suis devenu juif en dix leçons (avant de virer parano)», déploient le double talent de romancier et d’essayiste-humaniste généreux dont nous avons grand besoin aujourd’hui…

Un crime en paravent face à d’autres
Les crimes de Bachar al-Assad dont nous ont abreuvés les médias ont permis de détourner l’attention de la situation à Gaza et au Liban où Israël continuer de massacrer des innocents et à violer le droit humanitaire en toute tranquillité.

La culpabilité donne-t-elle tous les droits?
Israël à Gaza, le Rwanda dans le Kivu. Ces deux pays, responsables des massacres qui s’y perpètrent, jouissent-ils d’une forme d’impunité en raison de la culpabilité de la communauté internationale qui n’a pas su, pu, voulu empêcher la Shoah et le génocide des Tutsis?

Les vacances de Prune sont perturbées de diverses manières
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Découragées par l’accueil inamical de certaines populations européennes, elle et son amante Ambre ont décidé de passer la fin de la pause estivale en Suisse. Et d’utiliser les transports publics, ce qui avive le désir sexuel d’Ambre qui, par ailleurs, regarde la boxe féminine à la télévision au désespoir de Prune. Prune à qui la guerre au Proche-Orient donne bien des inquiétudes, malgré une originale pratique artistique. Bref, pour elle, l’été est mitigé.

De la mer au Jourdain de drapeau il n’y aura qu’un!
Est-il complètement absurde d’imaginer qu’un jour il n’y aura qu’un seul Etat du Jourdain à la Méditerranée? Evidemment pas un Etat sans Palestiniens, ou sans Juifs. En tout cas, une telle issue du conflit ne semble pas moins raisonnable que la création d’un Etat palestinien à côté d’Israël, qui est la solution défendue par de nombreux pays, dont la Suisse.

Une étape de plus vers l’isolement d’Israël
Jean-Daniel Ruch, fort de son expérience diplomatique et de sa connaissance particulière du sujet, analyse le sens et la portée d’un «avis consultatif» de la Cour internationale de Justice (CIJ) rendu le 19 juillet, déclarant l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza illégale. Elle enjoint aussi tous les Etats à renoncer à toute assistance à Israël dans la colonisation de la Cisjordanie. Même si cet avis n’est pas contraignant juridiquement, il devrait servir de boussole guidant la politique de tous les pays prônant le respect du droit international comme clef de voûte de la gouvernance mondiale. C’est le cas de la Suisse.

