féminisme

«Emmanuelle» 2024, le désir en question
Réinterprétation plutôt que remake, l'«Emmanuelle» d'Audrey Diwan avec Noémie Merlant surfe sur le vague souvenir du film-phénomène d'il y a 50 ans. Entre porno soft et discours féministe, ce film réimaginé à Hong Kong plutôt qu'en Thaïlande n'est pas sans intérêt. Mais son exploration d'un désir féminin enfin délivré du «male gaze» risque de ne pas convaincre grand monde.

Iran, la révolte des femmes
Avec «Les Graines du figuier sauvage», Mohammad Rasoulof signe un puissant réquisitoire contre le régime des mollahs iranien, en s'inspirant du mouvement des femmes qui avait fait suite au meurtre de la jeune Mahsa Amini par des «gardiens de la révolution». Mélange de frontalité et de subtilité, ce film qui s'est logiquement soldé par l'exil de son auteur valait bien plus que son prix de consolation à Cannes.

Inquiète pour l’avenir, Prune milite pour la Fesse Populaire
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Les succès électoraux du Rassemblement National français dépriment Prune et son amante. Les lits «anti-sexe» du village olympique des prochains JO aussi. Mais entre elles, le désir est toujours de mise, au grand dam de Nadège. Pour la grève féministe du 14 juin, elles arborent fièrement la couleur violette et elles vont se lancer en politique avec un nouveau mouvement et une manière originale de présenter leurs slogans.

Le cinéma italien à l’heure du révisionnisme féministe
Il y a quelques mois, «Il reste encore demain» de Paola Cortellesi cassait la baraque du box office italien et même helvétique. Aujourd'hui débarque «Gloria!» de Margherita Vicario, sélectionné en compétition à la dernière Berlinale. Et malgré les meilleures intentions de ces cinéastes soucieuses de revister le passé du point de vue des femmes, un malaise s'installe. Ne sont-elles pas en train de le réécrire par le petit bout de la lorgnette?

Les idéologies passées au mixer
La Ville de Genève et ses associations dans le vent inventent une recette politique: tout mélanger, brasser et servir chaud. Cette semaine se déroulent au bout du lac plusieurs réunions, débats et ateliers sous le titre: «Genre & climat, même combat».

Nadège cherche à symboliser la virilité en danger
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Des images fortes s’imposant à son esprit, elle en cherche le sens. Le Cervin est-il toujours réel ou a-t-il été remplacé par une miniature? Il faut dire que Nadège n’est pas très bien entourée dans sa famille. Son mari et son fils ne sont pas des modèles de virilité, contrairement à son frère qui, lui, est alcoolique. Elle compte sur sa fille pour ramener à la maison un homme, un vrai.

«Une nouvelle forme de féminicide social»
Le «genre» supplante le «sexe» et l’extrême droite n’est pas la seule à s’en inquiéter: des voix féministes s’élèvent pour dénoncer une évolution qui se fait aux dépens du féminin. Lesbienne militante, Marie-Jo Bonnet alerte dans un livre: les filles vont mal, c’est le symptôme d’une crise culturelle majeure, alimentée par un féminisme doloriste et un transactivisme guetté par la radicalisation.

Simon-Pierre a de fortes envies de sucre
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Pour lui, la vie n’est pas tous les jours facile. Il a l’impression que la gauche et les wokes font tout pour la lui gâcher, notamment en s’attaquant à une politicienne qu’il admire et au sucre. Heureusement que Rambo, avec tous ses muscles, habite parfois certains de ses rêves éroticos-romantiques.

Féminisme et classes sociales
Le véritable sujet du livre «Le Droit au sexe» n’est pas le sexe mais la classe sociale. Pour l’auteur, Amia Srinivasan, les féministes sont de deux sortes: celles qui appartiennent à la classe dominante et qui se comportent comme telle en usant des outils habituels de celle-ci, en ayant recours, par exemple, à la police et à la justice, et celles qui appartiennent aux classes dominées et qui luttent pour une transformation globale de la société. Le problème étant qu’aux Etats-Unis, les premières ont totalement évincé les secondes.

Je est une autre!
En cette fin d’année, trois livres et une revue qui résument la fécondité actuelle des questions qui gravitent autour de la femme comme genre, comme artiste, comme vécu.

Retour en résistance
Comme les héroïnes américaines de «Call Jane», leurs consœurs françaises d’«Annie Colère» sont des femmes qui se constituent en réseau clandestin en attendant la légalisation de l'avortement. Un film emballant, avec une formidable Laure Calamy.

En matière de progrès, Jacques-André voit le verre à moitié plein
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Malgré les malheurs qui le frappent – surtout l’infidélité de Nadège, Jacques-André reste optimiste. Certes, il n’est pas certain qu’il y aura assez de neige cet hiver pour skier, mais il se réjouit que la nudité soit bannie des vestiaires de la piscine et que les femmes soient plus nombreuses en politique.

Femmes prises au piège
Thriller conceptuel mâtiné de relecture féministe des codes hollywoodiens, «Don't Worry Darling» d'Olivia Wilde est un film habile qui confirme plusieurs tendances actuelles du cinéma outre-Atlantique. Mais à se vouloir trop malin, ce cinéma ne risque-t-il pas de s'aliéner son public?

L’érotique Valentina de Crepax, toute en jambes et en couleurs
Les Editions Dargaud ont décidé de publier l’intégrale des aventures de Valentina, l’érotique héroïne du dessinateur milanais Guido Crepax. Une édition en 12 volumes, par ordre chronologique, de 1965 à 1993, et pour la première fois en couleurs. Les deux premiers volumes sont en librairie.

Simon-Pierre dénonce une concupiscence subversive en matière sportive
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Si le football a longtemps été un sport masculin, aujourd’hui les femmes ne sont pas en reste et un Euro foot féminin a lieu ces temps. Simon-Pierre y voit une menace importante pour la civilisation occidentale. Et lorsque son oncle Jean-Michel veut organiser un barbecue nudiste, la coupe est pleine, toute la famille déborde.

Simon-Pierre réfute vigoureusement le réchauffement climatique
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Il en est persuadé: il ne fait pas plus chaud que les autres années. Simon-Pierre se sent agressé par la propagande de celles et ceux qui remettent en question les principes de la civilisation occidentale. Si les centrales nucléaires vont permettre de maintenir notre art de vivre, qu’en est-il de la relation conjugale entre son père et sa mère?



