Jonas Follonier

Jonas Follonier
Journaliste et auteur-compositeur, Jonas Follonier est le rédacteur en chef de la revue mensuelle Le Regard Libre, consacrée à la culture et au débat d’idées. D’origine valaisanne, il est établi à Neuchâtel où il a obtenu un master en philosophie et littérature française. Il a rejoint Bon pour la tête en septembre 2018 en tant que pigiste.
Derniers articles

Attention chef-d’œuvre
«Rends l’amour» (single), Benjamin Biolay

Qui est le chef d’orchestre de notre vie?
«Racontez-moi», Marzia Celii, le 10 juin 2022 à la Grange à Jeanne à Onnens (VD) et le 19 novembre 2022 à Les Caves à Versoix.

Les partis de droite sont plus diversifiés que les partis de gauche
Les graphiques «Smartvote» sont formels: au parlement suisse, les partis de gauche ont un positionnement idéel plus homogène que les partis de droite. Aussi, selon une étude de l’observatoire des élites suisses parue en 2019, il en est de même pour le profil socio-professionnel des actuels élus: les non-universitaires sont davantage représentés à droite qu’à gauche (même à 50% au PLR et à l’UDC.) Ces deux faits illustrent une contradiction entre les discours de gauche et la réalité.

Des mots qui sont autant d’aéronefs
«Le suc des sèves», Laurent Galley, Editions de l’Aire, 92 pages.

Non, le PLR n’est pas «conservateur» parce que pro-nucléaire…
Lors de son congrès du 12 février dernier, le Parti libéral-radical (PLR) a décidé de soutenir le recours à des centrales nucléaires de nouvelle génération. Au 19h30 du même jour, la correspondante de la RTS, qui était présente au Congrès, a conclu son reportage en affirmant que les délégués du PLR confirmaient ainsi la ligne «conservatrice» prise par le nouveau président Thierry Burkart. Ne pas se fermer aux évolutions technologiques de l’énergie nucléaire, ce serait donc conservateur! Mais encore…

Selon les woke, les woke n’existent pas. Spoiler alerte: ils existent!
Vous en avez sûrement déjà entendu parler, de ces personnes – souvent jeunes, mais pas que – qui militent contre le «racisme systémique», la «culture du viol» ou encore le «pouvoir de l’Homme blanc occidental hétérosexuel». Arf, vous dites-vous peut-être, c’est un phénomène risible. Et vous avez raison. En revanche, considérer cette nouvelle tendance comme insignifiante relèverait de l’erreur. Les «woke» – appelons-les par leur nom – ont réussi à imposer leurs vues dans des institutions clés comme les universités ou les médias. Mais aussi dans les entreprises et jusque dans l’arène politique. Un récent rapport de Fondapol, très fouillé, dépeint les conséquences du wokisme sur nos sociétés. Aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi en Europe. Qui sont-ils, d’où vient leur idéologie, en quoi est-elle farfelue et même dangereuse et quels sont les événements en Suisse romande qui peuvent y être rattachés? Analyse.

Des étrangetés au presbytère
«Les fantômes du presbytère», Daniel Sangsue, Editions La Baconnière, 134 pages.

La vie privée du cerveau et le libre arbitre à l’épreuve des neurosciences
Les discussions sur les libertés n’ont pas fini d’agiter nos sociétés modernes. Et c’est tant mieux. Même entre tenants de mêmes grands principes tels que la liberté individuelle ou la séparation entre vie privée et vie publique, nous nous écharpons sur leur application concrète. Plus insidieusement, ces valeurs se confrontent aujourd’hui à des avancées scientifiques telles que celles des neurosciences. Sans discussion approfondie sur la question, notre esprit ne pourrait être bientôt qu’un lointain souvenir. Eclairage.

Il reste les romans
«Nature humaine», Serge Joncour, Editions Flammarion, 398 pages.

Le tirage au sort, une réalité historique en Suisse
Le 28 novembre, nous ne voterons pas seulement sur la loi Covid et sur les conditions de travail des infirmières, mais aussi sur le mode d’élection des juges fédéraux. La votation sur laquelle la Suisse se prononcera propose que ces magistrats suprêmes soient tirés au sort parmi une pré-sélection de personnes compétentes. Contrairement aux apparences, l’idée n’est ni loufoque, ni nouvelle. Preuve en est que ce système a même été une réalité dans l’histoire de notre pays démocratique, dans certains cantons. Eclairage.

Thiéfaine, un mélancolique solitaire
«Géographie du vide», Hubert-Félix Thiéfaine, Columbia/Sony, 12 titres.

Virée chez les Gérard
Vous vous appelez Gérard, Claude, François, André? Devenez des compagnons! Il existe, en Suisse, de nombreuses associations basées sur un prénom saint. Vous non plus, vous ne le saviez pas? Eh bien, je me suis incrusté dans la sortie annuelle de la Confrérie Saint-Gérard, en Valais central, le dimanche 3 octobre dernier, pour me plonger dans cet univers. Il m’est apparu cocasse, intrigant, comique. Touchant. Et il en dit beaucoup sur notre Suisse. Reportage.

Cinq récits entre Ramuz et Camus
«Les bonnes fortunes», Ivan Salamanca, Editions de l’Aire, 78 pages.

Les Verts dans le rouge
L'échec récent des Verts en votation populaire avec le refus de la loi sur la CO2 et des initiatives phytosanitaires montre que la petite révolution politique que certains croyaient avoir vue dans leur montée en puissance aux élections fédérales de 2019 est à relativiser. Qu’en est-il des leçons tirées par le parti et de ses ambitions gouvernementales? Nul ne le sait. Analyse.

Grandeur et misère du patriotisme footeux
«On» a gagné. «On» a perdu. «On» est les meilleurs. «On» va se rattraper. La facilité avec laquelle les gens d’une même nation, le temps d’une grande compétition de football, arrivent à dire «nous» est à saluer. Mais un élément est triste dans ce patriotisme.

Le cancer du PLR diagnostiqué par la «NZZ»
Avec la démission lundi de Petra Gössi à la tête du PLR, certains ont voulu voir en elle la responsable des défaites politiques récentes du parti. Pas la «NZZ», qui sous la plume de l’une de ses collaboratrices voit le mal ailleurs.