Dans l’ombre du génie, des destinées

La scénographie de «Van Gogh, si près de la nuit étoilée» joue subtilement avec les premiers et seconds plans. – © Jean-Yves Fumeaux
Il y a d’abord Théo. Théo le
frère cadet. Aimant, solide, bienveillant, professionnel. Celui qui réussit,
fonde une famille, qui soutient, prend en charge. Celui qui relie Vincent Van
Gogh à sa famille et, en quelque sorte, au monde. C’est ce lien que révèle en
premier lieu Van Gogh, Si près de la nuit (étoilée), à travers la
correspondance entre les deux frères.
Une correspondance qui fait partie de
l’univers littéraire de Stéphane Albelda, metteur en scène et auteur: «Ce projet,
je le porte en moi depuis des années. La correspondance du peintre (plus de 800
lettres éditées chez Acte Sud) me bouleverse. Comme me bouleverse la Provence,
sa lumière, ses couleurs si vibrantes dans les tableaux de Van Gogh. Ainsi,
lorsque les musées sédunois m’ont passé commande d’une performance pour la nuit
des musées 2017, l’envie de prendre pour inspiration le destin du peintre est
venue tout naturellement.»
Née de cette commande, une
lecture publique dans les musées deviendra la base du spectacle à venir. S’en
suit un gros travail de documentation, puis le choix de la période que couvre
la pièce: du moment où Vincent, 30 ans, décide de vivre de sa peinture jusqu’à
sa mort. Est venu ensuite le choix des
lettres.
© Dominique Fumeaux, Kaos Prod
L’auteur du spectacle se souvient: «Au-delà de leur valeur...
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