Blablabla, etc.

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Je ne vais pas refaire ici le procès des pharmas (que l’on a d’ailleurs jamais fait…), ni des (trop nombreux) parlementaires qui leur sont inféodés. N’empêche, dans la famille «foutage de gueule», cette industrie mérite au moins autant d’Oscars que Harvey Weinstein et se comporte fréquemment de la même façon, nous entubant à répétition et sans notre consentement.
Je pourrais bien sûr tartiner à l’infini, expliquer que les prix des médicaments en vente libre et non remboursés par les caisses maladie sont, niveau prix, hors contrôle de l’Etat. Que par contre les médicaments prescrits par les médecins et remboursés par l’assurance-maladie voient leur prix contrôlé par l’Etat. Ils représentent, en Suisse, 10% des coûts de la santé, soit autour des 8,5 milliards de francs par an.
Mais bon, il faudrait aussi dire que l’Etat, qui fixe ces prix, est en état quasi permanent de coït librement consenti avec les pharmas, donc, passons directement à deux exemples «ras-le-bol».
Nous sommes des centaines de milliers à avaler quotidiennement une aspirine dite cardio (81 ou 100mg), avec enrobage gastro-résistant. Vendues sur ordonnance (il faut donc payer une visite médicale), elles coûtent 15,70 francs les 98 pièces. La boîte de 500, que je viens d’acheter à l’étranger – en vente libre – m’a coûté 6 francs. Donc, le prix est 13 fois plus élevé en Suisse, sans compter le coût de la visite médicale. Paradoxe: les aspirines plus fortes (200 ou 500 mg) sont en vente libre en Suisse…
Statines: 800’000 Suisses consomment...
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