Sur le quai de la gare d’Irkoutsk, j’attends le train pour Oulan-Bator

A la frontière russo-mongole, je dois descendre du train que je vois repartir sans nous. Deux femmes me font comprendre que nous devons l’attendre deux heures. Sûrement un changement de roues. – © Ondine Yaffi
Etape 1: Sur le quai de la gare de Moutier, j’attends le train pour Pékin
Etape 2: Sur le quai de la gare de Moscou, j’attends le train pour Irkoutsk (en libre accès)
Vidéo à 360ᵒ: cliquez et baladez-vous dans la carte
Après plus de trois jours dans le transsibérien, je fais halte à Irkoutsk, capitale éponyme de cet oblast (canton) de Sibérie.
Je me rends au guichet pour acheter un billet vers Oulan-Bator. Mon train part dans trois jours.
Je sors de la gare, il fait étonnement chaud: -12°C. Je rêve de manger quelque-chose de consistant mais Maxime, pensant bien faire, m’a fait envoyer une voiture. Une heure de route me sépare des rives du Baïkal et d’un hypothétique vrai repas.
Nicolas, le chauffeur, ne dit mot. Il me conduit au Belka, petite guest-house perchée au bord de la forêt dans les hauteurs de Listvianka. J’ai pris un lit dans le dortoir et j’y suis seule pour l’instant. Il y a une cuisine à disposition des hôtes. Natalia, la gérante du lieu, m’explique que les pâtes, le riz et le muesli sont offerts.
Au marché je m’en vais dévorer la viande grillée et le poisson fumé que vendent les migrants kazaks.

Un migrant kazak à Listvianka. © Ondine Yaffi
Malgré la fatigue, je pars explorer les alentours...
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