Emmanuel Deonna

Emmanuel Deonna
Chercheur en sciences sociales, journaliste indépendant, Député (PS) au Grand conseil de Genève.
Derniers articles

Caméras françaises
Après avoir consacré l’an dernier une rétrospective à l’âge d’or hollywoodien, les Cinémas du Grütli de Genève proposent jusqu’au 19 janvier une plongée au cœur des classiques du cinéma français de 1930 à 1968. Coup de projecteur sur plusieurs films et cinéastes emblématiques de cette période d’effervescence créative.

Marisa Cornejo, un art inclusif en faveur de la mémoire chilienne
Elle est une figure de la vie artistique romande. Exposée à New York en ce mois de septembre, elle vient de recevoir une invitation du ministère de la Culture de son pays natal, lequel veut faire entrer une de ses œuvres dans sa collection nationale. Son travail est visible jusqu’à aujourd’hui au Commun, espace culturel de la Ville de Genève. Portrait.

Jean-Louis Trintignant: talent et profondeur
La Cinémathèque suisse diffuse jusqu’au 2 juillet une sélection de trente films du grand acteur et comédien français disparu il y a une année. L’occasion de se pencher sur l’empreinte que sa présence a laissée sur les écrans. Et de redécouvrir les commentaires éclairants qu’il a formulés au sujet de son métier et de sa vie.

Dominique de Rivaz: «Lire Tchekhov c’est comprendre la Russie d’aujourd’hui»
A l’occasion de la sortie de son dernier film, «Un selfie avec Anton Tchechkov», Emmanuel Deonna a réalisé un entretien, dont nous publions un extrait, avec la cinéaste Dominique de Rivaz. Une rétrospective est consacrée à son œuvre jusqu’à la fin du mois d’octobre à la Cinémathèque suisse.

L’ombre portée des totalitarismes
La progression de l’extrême-droite populiste dans plusieurs régions névralgiques du monde; l’instabilité géopolitique internationale liée à la guerre en Ukraine et les dangers sérieux de conflagration nucléaire; les vives inquiétudes liées aux pandémies ainsi que les preuves estivales accablantes concernant le réchauffement climatique apportées par la canicule. La situation planétaire n’incite guère à l’optimisme.

Mario Martone et Renato Berta: une complicité amicale, riche et talentueuse
Jusqu’à début juillet, la Cinémathèque suisse de Lausanne consacre une rétrospective au chef-opérateur tessinois Renato Berta tandis que les Cinémas du Grütli de Genève affichent un focus sur l’œuvre du réalisateur Mario Martone. Ces deux artistes talentueux et prolifiques ont travaillé ensemble sur le tournage de plusieurs films («Noi Credevamo» (2010), «Leopardi. Il Giovanni Favoloso» (2014), «Qui rido io» (2021)). La complicité qui les lie est notamment évoquée dans «Photogrammes» de Renato Berta et Jean-Marie Charuau, paru aux éditions Grasset en 2021, et dans le tout récent documentaire «Renato Berta, Face caméra» de Paul Lacoste.

L’infinité de la vie à la portée de la caméra
Les Cinémas du Grütli de Genève consacrent jusqu’au 26 avril une rétrospective aux aventures d'Antoine Doinel de François Truffaut. Père de la Nouvelle Vague européenne, ce réalisateur fascine les cinéphiles depuis presque septante ans. L'occasion d'évoquer la richesse de son parcours et de son œuvre.

Une «glassroom» pour raconter ambiguités et tragédies de l’Histoire
Une dramaturgie et une mise en scène très soignées et efficaces confèrent à «The Glass Room» des qualités artistiques indéniables. L'ironie, le grotesque et la dérision permettent d'éclairer de large pans de l'histoire collective iranienne. La pièce privilégie la longue durée pour évoquer les antécédents, tenants et aboutissants de la crise des otages à l'ambassade américaine de Téhéran (1979-1981). En une petite heure et quart, le spectacle conjuge efficacité du jeu avec justesse des choix visuels et sonores.

John Cassavetes, cinéaste de la singularité
Une superbe rétrospective est visible à Lausanne jusqu’au 28 février. Le beau livre de Ray Carney, «Cassavetes par Cassavetes», publié aux éditions Capricci avec le soutien des Cinémathèques suisse et française, honore parallèlement l'œuvre du cinéaste étasunien indépendant, un des réalisateurs les plus originaux et avant-gardistes du siècle dernier.

Stimuler la réflexion sociale et environnementale
Depuis sa fondation en 2005, le Festival du Film Vert a connu un développement impressionnant. La première édition s'est tenue à Orbe dans une salle de cinéma projetant une dizaine de films. Aujourd'hui, le festival est présent dans plus de quatre-vingts villes de Suisse et de France. Il attire toujours plus de citoyen.ne.s engagé.e.s. «Sa particularité est de se baser sur la discussion et de créer un échange au niveau local et régional sur des thèmes qui ont souvent des résonances globales», explique son fondateur Nicolas Guignard.

La barque n’était pas pleine…
La Cinémathèque suisse rend hommage au cinéaste zurichois Markus Imhoof avec une belle rétrospective. L’occasion de voir ou revoir «La barque est pleine», un film de 1980 qui a marqué une étape importante du point de vue de l'historiographie et de la perception par l'opinion publique de la Seconde Guerre mondiale en Suisse.

«Les universités suisses ont prospéré grâce aux projets européens»
Après l’échec des négociations sur l’accord-cadre, la Suisse est considérée comme un pays tiers en Europe en matière de recherche scientifique et elle a été écartée du nouveau programme de recherche Horizon Europe. Interview de Cenni Najy, collaborateur scientifique à l’Université de Genève, spécialiste des relations de la Suisse avec l'Union européenne, secrétaire général des Verts libéraux genevois et ancien vice-président du «Foraus».

Cinéma de l’action. Récits de cinéaste
Une rétrospective intégrale à la Cinémathèque suisse, visible jusqu’au 3 juillet, ainsi qu’un foisonnant essai autobiographique permettent de redécouvrir la richesse du parcours et de l’œuvre de Costa-Gavras.