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Gare au wokisme!
Une fois franchie la pédante introduction d’un prof de philosophie neuchâtelois, nous découvrons les définitions, les réflexions politiques et les alarmes de notre ami Jonas Follonier, rédacteur en chef du «Regard libre». Survol bienvenu des dérapages d’une idéologie aux contours flous qui s’est étendue ces dernières années, notamment dans les écoles, les universités et à la RTS. Encore à la mode mais de plus en plus contestée. Le hic, c’est que ses tenants les plus revendicatifs sont réticents à débattre.

Les grandes universités américaines privilégient les étudiants les plus riches
La Cour Suprême des Etats Unis a décrété fin juin dernier que la discrimination positive basée sur la couleur de la peau, pratiquée dans les universités, est contraire à la Constitution. Beaucoup pensent que ceci permettra un recrutement plus juste. Une étude parue fin juillet démontre cependant que les enfants des familles les plus aisées du pays ont largement plus de chances d'entrer dans les grandes universités privées. Ce qui contribue de manière déterminante au maintien des plus riches à des postes clé, perpétuant ainsi leurs privilèges à travers les générations.

La discrimination institutionnelle de nos enfants
Le système de notation du DIP est un catalyseur de tourner en rond de nombreux jeunes et un empêcheur de poursuivre leurs études dans leurs domaines respectifs d’excellence. La libre circulation expose nos enfants à une concurrence déloyale sur leur territoire, face à plusieurs millions de jeunes européens, désireux de venir travailler chez nous et ravir nos places de travail.

Simon-Pierre aimerait que la mixité cesse à l’école
Les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon ///// Le mélange des genres à l’université génère-t-il des pensées impures chez certaines étudiantes? Simon-Pierre en semble persuadé. De manière générale, il s’inquiète pour la civilisation occidentale et chrétienne et s’offusque du fait que les pays émergents revendiquent leur indépendance face à l’Occident.

Les faîtières d’étudiants, cas d’école des pressions politiques contemporaines
La «Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant.e.x.s» (CUAE) de l’Université de Genève s’est trouvée récemment sous le feu des projecteurs depuis sa confrontation avec le rectorat. Au centre du bras de fer, la plainte qu’avait envisagée l’université contre les activistes LGBTQI+ qui avaient empêché avec violence la tenue de conférences sur la question du genre, parce qu’ils jugeaient les invités transphobes. La CUAE avait demandé à l’université de ne pas déposer plainte et de reconnaître le caractère «transphobe» des conférenciers en question. L’université a plié. Sans doute en partie par trouille, mais ce n’est pas le sujet ici. Plutôt celui-ci: que dire du caractère représentatif ou non de ces revendications pour les étudiants? Quel regard les autres faîtières estudiantines romandes portent-elles sur cette genevoiserie? Quelles sont leurs missions? Comment fonctionnent-elles? Tour d’horizon.

Selon les woke, les woke n’existent pas. Spoiler alerte: ils existent!
Vous en avez sûrement déjà entendu parler, de ces personnes – souvent jeunes, mais pas que – qui militent contre le «racisme systémique», la «culture du viol» ou encore le «pouvoir de l’Homme blanc occidental hétérosexuel». Arf, vous dites-vous peut-être, c’est un phénomène risible. Et vous avez raison. En revanche, considérer cette nouvelle tendance comme insignifiante relèverait de l’erreur. Les «woke» – appelons-les par leur nom – ont réussi à imposer leurs vues dans des institutions clés comme les universités ou les médias. Mais aussi dans les entreprises et jusque dans l’arène politique. Un récent rapport de Fondapol, très fouillé, dépeint les conséquences du wokisme sur nos sociétés. Aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi en Europe. Qui sont-ils, d’où vient leur idéologie, en quoi est-elle farfelue et même dangereuse et quels sont les événements en Suisse romande qui peuvent y être rattachés? Analyse.

C’est la rentrée: les Papis à l’école!
Il a bossé dur toute sa vie, il pourrait se contenter de tailler ses rosiers, mais il a décidé de rempiler; Platon, Socrate, et surtout Épicure – ben voyons! – le passionnent. Il veut s’y confronter. Elle a trimé toute sa vie et pourrait enfin se reposer, mais non, l’appel de l’Histoire de l’Art est trop fort. Elle réalise un rêve d’enfant, elle veut étudier l’Avant-garde, le surréalisme.

«Les universités suisses ont prospéré grâce aux projets européens»
Après l’échec des négociations sur l’accord-cadre, la Suisse est considérée comme un pays tiers en Europe en matière de recherche scientifique et elle a été écartée du nouveau programme de recherche Horizon Europe. Interview de Cenni Najy, collaborateur scientifique à l’Université de Genève, spécialiste des relations de la Suisse avec l'Union européenne, secrétaire général des Verts libéraux genevois et ancien vice-président du «Foraus».