nazisme

Le médecin nazi et chantre du racisme opérait en Suisse
La «NZZ» a restitué la biographie d’un certain Franz Johann Irsigler, chirurgien neurologue qui, en 1948, opérait le cerveau de patients et patientes à la clinique universitaire de Zurich. Arrivé discrètement d’Allemagne à la chute du nazisme, il en avait été, dès le plus jeune âge, un fervent adepte.

Comment un ex-président de la Confédération, proche du Reich, obtint la libération de 1’500 Juifs
Ce chapitre de l’histoire suisse, longtemps ignoré, reste enfoui dans la mémoire collective. Un livre qui vient de paraître, signé du journaliste gruérien Jacques Allaman, nous le rappelle: «La Liste de Musy». Cette curieuse péripétie apparaît par bribes dans une trame romanesque compliquée où le narrateur et son ami passent du conservatisme catholique, de la prêtrise, à l’engagement en faveur du judaïsme ou de la cause palestinienne. En prolongement de douloureux mystères familiaux, ancrés dans des milieux fribourgeois sympathisants du fascisme.

Que faire d’un passé qui ressurgit et qui n’est pas le nôtre?
Le jour où il voit une photo de son père en uniforme de la Waffen SS, le Lausannois Alex Mayenfisch reçoit comme un coup de massue. Ce père, mort depuis longtemps, menait de son vivant des activités assez mystérieuses. «Trois secrets, trois guerres, un papa» est le récit, écrit et dessiné, de la confrontation de l’auteur avec les secrets de sa famille. C’est sobre, documenté, factuel et étonnant.
