Avec son dernier essai, «La Vitesse de l’Ombre», paru au printemps dernier, Annie Le Brun nous offre un ouvrage peu commun. A la fois extrêmement personnel et intrigant, il est le prolongement – voire, à rebours, le fondement poétique d’une réflexion qui se poursuit depuis plusieurs années sur le statut de l’image contemporaine, dont les techniques de transmission ont été accaparées par le capital.