défense

Accès libre

Plus d’argent pour l’armée mais pas de politique de sécurité

De l'UDC au PS, les critiques contre les dépenses faramineuses investies dans la défense se multiplient. D'autant que selon le «Tages-Anzeiger», Viola Amherd prend le Conseil fédéral par surprise avec un plan secret à 10 milliards de francs pour l’armée, un emprunt remboursable dès 2045. La proposition irrite certains de ses collègues. Des voix s'élèvent pour davantage de cohérence, de vision à long terme... et moins de complaisance pour les lobbies.
Bon pour la tête
Accès libre

L’armée des communicants

La «Neue Zürcher Zeitung», peu encline à critiquer l’armée, a cette fois la dent dure. Ses journalistes ont constaté avec quelque irritation que le Département de la Défense emploie 95 personnes à plein temps pour sa communication. Le double d’il y a dix ans. Trois de plus cette année. Aucun autre département n’occupe une telle ribambelle.
Antoine Thibaut
Accès libre

L’armée suisse en surchauffe

Le chef de l’armée suisse, Thomas Süssli, annonce un «plan stratégique de défense» qui nécessite d’ajouter 13 milliards au budget militaire ces prochaines années. Et coopérer davantage avec l’OTAN. Un rapport du Département qui circule en Suisse alémanique parle même de 30 milliards. Quant aux experts consultés par la «Sonntagszeitung», ils évoquent un minimum de 50 milliards. Sur dix ans environ. Quelle mouche a-t-elle piqué ces galonnés?
Accès libre

La Suisse, Taïwan et le réduit national

C’est peu dire que les tensions sont vives en ce moment en mer de Chine. Il ne se passe pas une semaine sans que les médias ne relaient des informations autour d’un déploiement de flotte américaine en Asie, l’installation de lance-missiles sur des îles japonaises ou encore le déroulement d’exercices militaires chinois autour de Taïwan. La «poudrière asiatique» comme on l’appelle est plus susceptible d’exploser que jamais et la Chine est très attentive aux événements se déroulant en ce moment en Ukraine. Voyant la faiblesse manifeste des Etats-Unis et du camp occidental face à l’opération russe en Ukraine, les Chinois seraient tentés de profiter de cette fenêtre pour remettre définitivement la main sur Taïwan, de manière diplomatique ou par la force. Et c’est dans ce contexte qu’il est intéressant de se pencher sur la stratégie de défense de ce qui est encore considéré aujourd’hui comme «la République de Chine» en opposition à «la République Populaire de Chine» qui est la Chine «continentale». Curieusement, bien que le contexte historique soit très différent, Taïwan s’inspire en partie pour sa stratégie de défense d’un concept bien connu en Suisse depuis la deuxième guerre mondiale, le réduit national. Décryptage.