Beaux-Arts

La sélection, clé de voûte de l’art
Une visite à Gand et ses merveilles de la Renaissance offre une occasion de se demander comment on sélectionnait les artistes alors, et comment on s'y prend aujourd'hui. Et pourquoi cette sélection détermine en grande partie notre perception de la scène artistique.

Les connexions nazies des musées de Zagreb et de Belgrade: un héritage empoisonné
C'est l'histoire de la provenance plus que problématique de certains des principaux joyaux artistiques du musée Mimara de Zagreb et du Musée national de Belgrade. Certaines des œuvres les plus précieuses et importantes sont en effet entachées de connexions nazies et de pillages, ainsi que d'une ignorance délibérée des autorités.

Oskar Kokoschka: apologie du dessin
Aglaja Kempf, conservatrice de la Fondation Oskar Kokoschka, présente dans un splendide nouvel ouvrage, publié ces jours-ci aux Cahiers dessinés, 150 dessins du maitre. Tous sont issus de la collection de la Fondation, riche de 2'300 œuvres aux techniques variées.

Cinq raisons de ne pas oublier Oskar Kokoschka
Le Musée d’Art Moderne de Paris présente «Oskar Kokoschka. Un fauve à Vienne», la première rétrospective de cet iconique artiste, dramaturge et poète viennois. La carrière de «l’enfant terrible» débute au cœur de la Sécession, Kokoschka et sa légende passent les frontières, traversent l’Europe du XXème siècle.

Edvard Munch, autoportrait en créateur tourmenté
L’exposition parisienne du Musée d’Orsay rend sa place et sa complexité à l’artiste norvégien (1863-1944), observateur affûté de l’âme humaine, bien au-delà de son seul «Cri», chef d’œuvre glaçant...

Des montagnes magiques de Kozuck émane une vraie poésie
L’artiste belge aux origines polonaises expose une série de peintures dont l’hyperréalisme apparent, proche de la représentation photographique, traduit cependant une vision plus intérieure et complexe. A découvrir dans la merveilleuse galerie de La Tine, à Troistorrents.

Pieter de Hooch, peintre à l’infinitif
Le XVIIème siècle est celui de l’âge d’or de la peinture hollandaise. A cette époque, dit-on, dans cette république calviniste, cette toute première démocratie capitaliste, chaque Hollandais possédait au moins un tableau chez lui. D’où l’incroyable développement d’un marché de l’art déjà spéculatif, commerce de luxe pour un mercantilisme triomphant et l’arrivée massive d’une nouvelle sorte de tableaux, ceux dans lesquels, comme chez Pieter de Hooch, il ne se passe rien.

Stendhal en voyage
De Taine à Giono, en passant par Léautaud, ils sont tant à avoir passionnément aimé Stendhal! Et ce n’est pas fini. L’œuvre est si vaste et excède si largement l’univers du roman. Tous les jours, de nouveaux admirateurs lui naissent. En puissant dans le «Journal», les «Souvenirs d’égotisme», la «Vie de Henry Brulard», les «Mémoires d’un touriste»,.. Philippe Bertier en réalise une convaincante démonstration et nous trace le portrait de l’impénitent oiseau migrateur que fut Henri Beyle.