art brut

La photo s’aventure sur le terrain de l’art brut
L’exposition Photomachinées emprunte des chemins similaires à l’art brut, qualifié par Jean Dubuffet, le fondateur de la Collection de Lausanne, de pratique artistique en dehors de toute convention et toute attente, à la différence près que nous ne connaîtrons jamais les noms de ceux qui ont transformé ces images.

L’Art brut: un succès non démenti
Rimbaud écrivit dans «Une Saison en enfer»: «J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.» L’Art brut n’est-il pas l’un des descendants de cette comète enchantée? Son succès ne se dément pas et fuse de tous côtés.

L’art brut passe aussi par l’écrit
Deux livres récents de Lucienne Peiry, ancienne directrice du Musée de l’Art brut de Lausanne, en éclairent un pan jusqu’à présent négligé, celui des écrits accompagnant la production plastique.
