Des historiens veulent mettre à jour les liens entre la place financière suisse et le commerce d’esclaves. L’UBS s’y oppose. Au nom du secret bancaire, ses archives et celles des établissements qu’elle a avalés au fil du temps sont fermées au public. Une affaire qui nous ramène trois siècles en arrière, un passé pas encore digéré pour la Suisse, qui s’est longtemps crue innocente des crimes de l’esclavage.