accord-cadre

Le pouvoir de l’embrouille
Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.

Panade helvétique
On a pu croire que la Suisse était bien gouvernée. Par un Conseil fédéral, certes sans panache mais les pieds sur terre, raisonnable et surtout, mot-clé, pragmatique. On le croyait attentif au Parlement, aux verdicts du peuple. Le mythe s’effondre. Depuis des mois, le gouvernement mène la barque à sa guise grâce à la loi d’urgence qu’il nous est demandé d’applaudir le 13 juin. Et l’on découvre qu’en matière européenne, il navigue depuis des années sans rien en dire. Or soudain le débat a surgi. Devant sept Sages désemparés, dépassés. Panade historique.