Vent de révolte chez Skoda

La tension est d’autant plus forte que la direction aimerait augmenter les heures de travail en faisant tourner les chaînes le samedi. – © Skoda
Il faut dire que le vent est favorable aux revendications. La Tchéquie manque de main d’œuvre (le chômage est 3,7%), sa croissance est spectaculaire (4,5% en 2017). Les fabricants d’automobiles allemands, français et japonais s’y sont installés pour profiter des bas salaires. Jusqu’à quand?
La direction de Skoda a proposé une augmentation de 14% étalée sur 26 mois. Le syndicat Kovo voit là «une provocation». Il réclame un plus de 18%. Une grève de durée illimitée pourrait être déclenchée dans les trois usines du groupe. La tension est d’autant plus forte que la direction aimerait augmenter les heures de travail en faisant tourner les chaînes le samedi. Cela permettrait de produire 75’000 voitures de plus, à ajouter aux 1,2 million actuel.
Les ouvriers tchèques ne sentent pas seuls. En Slovaquie et en Hongrie aussi, les revendications salariales dans la branche se font de plus en plus fortes. Et pour cause: le groupe Volkswagen, malgré tous les scandales autour du diesel, enregistre de considérables bénéfices. A noter au passage: Skoda est la marque automobile la plus vendue en Suisse.
L’article du Courrier d’Europe centrale: «Tchéquie : bras de fer syndical chez l’automobilier Škoda»
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