La cheffe du Département, Viola Amherd, et son «général» Süssli n’en finissent pas de s’expliquer, dans la confusion, sur les difficultés budgétaires, tout en demandant une pluie de milliards supplémentaires. En revanche ces responsables de la sécurité se fichent d’un danger bien réel et actuel: les hackers qui pillent leurs données et seraient en mesure de paralyser maints secteurs d’activité. Ce qui n’inquiète pas le moins du monde les parlementaires.
On croit comprendre que Viola Amherd signe à tour de bras des contrats d’armements, au-delà des crédits accordés par le Parlement, pourtant en forte augmentation depuis deux ans. Sans même en informer le Conseil fédéral. Et la boulimie n’est pas près de s’arrêter. Il est prévu un fort accroissement du budget dans les années qui viennent. Au moment même où la Confédération s’apprête à de sévères économies dans le domaine du social, de l’éducation et des structures ferroviaires. Politique qu’applaudit la majorité de droite. Tracée par une Viola Amherd qui courtise l’OTAN et suit ses consignes. La malheureuse, pressée d’éclairer la pagaille comptable par les parlementaires, ne pourra pas se rendre à la Conférence de Munich, une messe de plus des atlantistes au discours connu: il faut s’armer et s’armer toujours plus «en raison de la guerre en Ukraine». Comme si l’armée russe qui, malgré quelques succès limités, peine à garder ses positions, à une centaine de kilomètres de sa frontière, était en mesure de déborder en Europe occidentale. Poutine déclare clairement que cela n’entre nullement dans ses intentions. Et l’on a toutes raisons de le croire au vu de l’état de la Russie. Lire la suite…