La passion de Ferdinand, Valentine et Daniel
Publié le 27 août 2018

Blocher aime montrer sa collection des Hodler aux journalistes. Ses paysages sans humains, ses guerriers virils… Une imagerie qui renvoie à une Suisse pure et vaillante. Ces lacs cent fois peints pourraient pourtant évoquer la contemplation universelle, mais c’est une autre histoire. L’œuvre de Ferdinand Hodler va pourtant bien au-delà. Le peintre bernois et genevois, devenu célèbre dans toute l’Europe à la veille de la Première Guerre mondiale, a aussi représenté la femme avec une attention inouïe. Une femme surtout: sa maîtresse Valentine dont il a fait d’innombrables portraits, l’accompagnant tout au long de son agonie, jusqu’à son lit de mort. Une passion grandiose et tragique. Qui a fasciné, tout au long de sa vie, l’écrivain Daniel de Roulet. Il la raconte dans une lettre à Ferdinand Hodler où il révèle une part de lui-même. Un livre qui nous en apprend beaucoup et qui nous touche au creux de nous-mêmes: à la rencontre de l’érotisme et de la mort.
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