«Tu ne seras pas récompensé pour n’avoir pas été malade»

«Voilà pourquoi mon fils n’acceptera pas son prix»: rien que sur Facebook, deux millions et demi de personnes ont lu le texte de Rachel Wright, infirmière, écrivaine et mère de famille britannique, initialement posté sur son blog, raconte BBC News.
Le prix décerné à son fils Jonah, 10 ans, dit «prix de présence», récompense les élèves qui n’ont pas manqué une seule heure de cours durant l’année. Si mon fils n’a pas manqué l’école, c’est qu’il a eu la chance – et non pas le mérite – de ne pas être malade, explique en substance Rachel Wright. «On te récompense lorsque tu as travaillé dur. Pas lorsque tu as les cheveux châtains.»
Jonah a donc été privé d’une soirée-cadeau dans un centre de jeux. Mais lorsque sa mère lui a dit: «Tu ne seras pas récompensé pour n’avoir pas été malade», il n’a probablement pas été plus surpris que ça. En effet, son frère aîné, Sam, est gravement handicapé et la solidarité avec les plus faibles fait partie de son éducation depuis le premier jour.
Trop d’effets pervers
C’est précisément ce que Rachel Wright reproche aux prix de présence, un classique du système scolaire britannique: ils «stigmatisent les faibles» et poussent les malades à la culpabilité. La blogueuse n’ignore pas que le but de ces prix est lutter contre l’absentéisme injustifié. Mais il faut trouver d’autres moyens, dit-elle, celui-ci a trop d’effets pervers.
Le succès de son texte s’explique-t-il uniquement dans le cadre du débat...
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